CHRONIQUE #10 – La Malédiction du Wendigo (Le clan du corbeau blanc)

   Quand j’ai vu la couverture de ce roman, je suis tout de suite tombée sous le charme ! De plus, ça faisait un moment que je voyais ce titre à droite et à gauche, notamment sur Twitter. C’est donc avec enthousiasme que j’ai entamé ma lecture du Clan du corbeau blanc, le premier tome, La Malédiction du Wendigo, écrit par Elfydil. Un énorme merci à cette autrice d’avoir accepté ma demande de service-presse !

   Dans ce premier tome, nous suivons les péripéties de Nokomis, la fille de la chaman de son clan, descendante de la fondatrice dudit clan, Wakanda. Nokomis est une chasseuse aguerrie, tête brûlée, au tempérament fort mais qui ne lésine pas sur les défauts non plus, ce qui fait que ce personnage est, à mon sens, très intéressant à découvrir ! Flanquée de son frère adoptif Hanska et de son amie Ayana, avec qui elle entamera au bout d’un moment une relation à la fois tendre et tumultueuse, elle part en quête d’un moyen de se défaire de la possession d’un Wendigo, le terrible démon Ohanzee.

   Malgré quelques coquilles dans le texte, j’ai pris beaucoup plaisir à parcourir les pages numériques. Les personnages sont bien travaillés et l’univers est très riche. Les chapitres courts ne m’ont pas du tout gênée, cependant je ne peux m’appuyer que sur la version numérique pour ce point. Ma lecture a traîné parfois en longueur, me laissant par moment un peu perplexe quant à la direction que l’autrice veut nous faire prendre. Mais elle est aussi bourrée de rebondissements pour renouveler l’intérêt quand il est est nécessaire de le faire ! Nous sommes aussi littéralement plongés dans les méandres de l’esprit possédé de Nokomis, tourmentée par Ohanzee. On partage ses questionnements : qui est-il ? Que lui veut-il ? Veut-il réellement la protéger ? Ou lui veut-il du mal ?

   La fin abrupte, après des longueurs qui m’ont parfois fait décrocher de ma lecture, m’a un peu surprise. Le dénouement est brutal. D’ailleurs, ce roman est d’une très grande violence ! C’est tout à fait mon genre de lecture, mais il est possible que la succession de scènes sanglantes et de malheurs puisse en rebuter certains. Je dirais, à ceux qui hésitent à cause de ce point : ce roman est aussi parsemé de scènes tout à fait adorables, surtout entre Nokomis et Ayana, ou encore quand elles tombent sur des gens bienveillants qui cherchent avant tout à les aider. L’univers riche de l’autrice est aussi un régal à découvrir : quête initiatique pour trouver leur animal totem (Kajika !), importance accordée à des détails, tels les tatouages et le fonctionnement des rituels.

   Mon seul réel regret, au final, est de ne pas avoir le livre physiquement entre mes mains ! C’est sans aucun doute – et quand le porte-monnaie va me le permettre ! – que je vais acheter la version papier du Clan du corbeau blanc (ne serait-ce que pour les illustrations qui parsèment le livre, sublimes !). Et je ne peux qu’attendre avec intérêt la sortie du tome 2 (qui est, je crois, en préparation) !

2 commentaires

  1. Une autre chronique qui me charme ! Je dois admettre que je vais bientôt pour lire ce bouquin mais, du coup, je suis un petit peu préparée à ce qui m’attend dans ce roman !
    Merci Ohana pour ta franchise ! Ce genre de chroniques est tout à fait appréciable !

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